Au cirque

En ce temps là j'étais un adolescent triste
Élève malheureux de maîtres sans pitié
Ne recevant jamais un geste d'amitié,
Personne ne m'aimait. pourtant l'Amour existe !

Alors, face à l'échec de ma quête humaniste,
Accablé de chagrin par tant d'inimitié,
Je rêvais de vengeance et d'Homme châtié
Dans un décor d'Enfer, sanglant, surréaliste.

Or un soir s'installa sur la place du bourg
Un cirque et son lion, aux accents du tambour.
Ravi, plein de désirs, j'ouvris ma tirelire,

Car cruel, j'espérais tout au fond de mon coeur
Voir, sous l'ovation de la foule en délire,
Le roi des animaux dévorer le dompteur!

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